REACTIONS EN CONFERENCE DE PRESSE
Les deux coaches d'accord, c'est du 50-50
8 octobre 2012
Nabil MAALOUL : "Rien n'est encore joué. C'est du 50-50. Pour les deux, c'est un résultat piège car il faudra que chacun reste vigilant et concentré au match retour. Ça va encore se jouer sur des détails. La pelouse synthétique du stade du TP Mazembe nous a gênés, sur l’herbe le jeu sera plus rapide. Nous avons essayé de contrer tout en sachant qu'il serait difficile de traiter d'égal à égal sur ce gazon et devant ce public. Il a fallu se réhabituer à ce gendre d'ambiance car depuis la révolution nous ne jouons que devant des tribunes vides... Mazembe a eu le plus d'occasions, nous en avions aussi. Pour bloquer Mazembe que l'on savait plus fort chez lui, avec des individualités capables de faire la différence à tout moment, il fallait couper la liaison entre le milieu et l'attaque. Mes joueurs se sont appliqués avec une grande rigueur à ce schéma..."
Un accueil de qualité irréprochable...
"En ce qui me concerne, je ne me suis jamais plaint de l'arbitrage de la finale 2010 à Lubumbashi. Ce sont mes prédécesseurs... Mazembe a su saisir sa chance en 2009 et 2010, l'Espérance a rebondi en 2011 et aujourd'hui c'est une autre équipe de l'EST par rapport à celle que Mazembe a connu en 2010. Au cours de ce match, arbitré très correctement, on ne pouvait qu'arriver à ce résultat. Ceci dans une ambiance très sereine qui infirme toute cette psychose qui avait été créée avant notre arrivée ici, nous promettant l'enfer. Les conditions qui nous ont été réservées ici de l'aéroport au stade comme à l'hôtel ont été irréprochables. Je vous promets que l'accueil du TP Mazembe en Tunisie sera de la même qualité. Sur le plan tactique, vous avez pu voir une nouvelle configuration à laquelle nos joueurs ont dû s'adapter. MSAKNI, un des meilleurs joueurs africains actuels, a été victime de ce choix. Notre première mi-temps a été très bonne, en seconde nous étions au bout du rouleau. A Tunis, nous serons plus offensifs mais sans trop nous découvrir non plus... Notre groupe de quarts de finale n'était pas trop dur, notre championnat pas trop difficile non plus, de sorte que c'était notre première mission très délicate, face à ce Mazembe qu'il n'est pas aisé de maîtriser...
(Alors qu'il laissait entendre que l'EST avait été mal accueillie à Lubumbashi il y a deux ans, le technicien tunisien a été aussi coupé dans son élan par le coach Lamine qui a rappelé que cela était faux et pure invention d'une certaine presse mal intentionnée)
Lamine : "Je vous garantis que rien n'est joué"
Lamine NDIAYE : " Il est toujours décevant de ne pas gagner à domicile, surtout compte tenu de la physionomie du match. Nous nous sommes créés plusieurs bonnes occasions mais il nous a manqué l'efficacité dans la finition. Je suis d'accord avec mon collègue lorsqu'il dit que c'est du 50-50. Croyez-moi il y a encore 90 minutes ou 100 voire 120 à jouer à Tunis. On a 15 jours pour se préparer mais malheureusement un week-end international va nous priver d'une dizaine de joueurs impliqués. On devra attendre qu'ils rentrent... Mais nous n'irons pas à Tunis en victimes désignées... Je n'ai pas vu d'excès de confiance chez nous mais un adversaire qui, en restant à 10 derrière, nous a empêchés de faire ce que nous voulions faire. Sur le cas SUNZU, perdre un garçon comme lui n'est pas agréable pour nous car c'est un excellent joueur de bonne mentalité. Sur l'action du carton rouge, il a été poussé et a eu le mauvais réflexe de prendre le ballon des deux mains. SUNZU aurait été très précieux à Tunis, mais il aura un remplaçant. Quant à l'arbitrage, ça ne sert à rien d’en parler. Seul Dieu est juge..." Et à l'adresse d'un journaliste tunisien dubitatif qui hochait la tête : "Nous n'avons pas l'habitude de nous plaindre de l'arbitrage, faites-en autant..."
"Les gens ont tendance à oublier que l'Espérance est le détenteur du trophée et une très bonne équipe. Mais je vous garantis que rien n'est joué..."